La détermination du prix d'acquisition en matière de plus-value immobilière peut s'avérer complexe en présence d'un droit démembré.
Vous trouverez dans cette fiche une synthèse des règles d'évaluation du prix d'acquisition indiquées par l'administration fiscale dans sa doctrine (BOI-RFPI-PVI-20-10-20-10-20120912, n°190 à 220, n°310 à 350)
en cas d'acquisition a titre onereux
Acquisition en pleine propriété et cession d'un droit démembré
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Si l'aliénation a pour objet la nue-propriété, l'usufruit ou tout autre droit portant sur un bien acquis en pleine propriété, le prix de revient s'entend de la fraction du prix d'acquisition de la pleine propriété afférente à ce droit. Le prix d'acquisition afférent au droit cédé est obligatoirement déterminée en appliquant le barème institué par l'article 669 du CGI, que l'acquisition soit intervenue avant ou après le 1er janvier 2004, en tenant compte de l'âge de l'usufruitier au jour de la vente (article 74 SE de l'annexe II au CGI).
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Cession d'un droit démembré acquis isolément
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Le prix d'acquisition s'entend du prix payé pour l'acquisition du droit aliéné, Il n'a pas à être évalué a posteriori à l'aide d'un barème ou d'une évaluation économique.
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Cession après réunion de la pleine propriété |
3 situations sont possibles :
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EN CAS D'ACQUISITION A TITRE GRATUIT
Acquisition en pleine propriété et cession d'un droit démembré
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Le prix d'acquisition du droit démembré correspond de la fraction de la valeur vénale de la pleine propriété afférente à ce droit.
Cette fraction est obligatoirement déterminée en appliquant le barème institué par l'article 669 du CGI, que l'acquisition soit intervenue avant ou après le 1er janvier 2004, en tenant compte de l'âge de l'usufruitier au jour de la vente (article 74 SE de l'annexe II au CGI). Ces dispositions s'appliquent de plein droit sans possibilité de retenir un autre mode d'évaluation du prix d'acquisition du droit cédé.
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Cession d'un droit démembré acquis isolément
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a. Principe En principe, le prix d'acquisition du droit est la valeur vénale retenue pour le calcul des droits de mutation à titre gratuit. Il n'a pas à être évalué a posteriori à l'aide d'un barème ou d'une évaluation économique. Cela étant, lors de la mutation qui l'a fait entrer dans le patrimoine du cédant , il peut avoir été évalué en appliquant le barème de l'article 762 du CGI (acquisition avant le 1er janvier 2004).
Toutefois, lorsque la cession porte sur un usufruit acquis par voie d'extinction, il est tenu compte de la valeur vénale de cet usufruit telle qu'elle avait été déclarée dans la succession qui était à l'origine du démembrement de propriété.
b. Exception : démembrement résultant d'une succession antérieure au 1er janvier 2004
Lorsque le droit de propriété est démembré à la suite d'une succession intervenue avant le 1er janvier 2004, le prix d'acquisition de ce droit est déterminé à l'aide du barème prévu à l'article 669 du CGI.
Cette mesure s'applique aux plus-values réalisées lors de la cession d'un bien reçu par succession à l'exclusion des biens reçus par donation. En cas de cession de droits démembrés reçus à titre gratuit à la suite d'une donation antérieure au 1er janvier 2004, le prix d'acquisition à retenir demeure déterminé à l'aide de l'ancien barème de l'article 762 du CGI en retenant l'âge de l'usufruitier à la date du démembrement.
Pour l'application du barème prévu à l'article 669 du CGI, il convient de tenir compte de l'âge de l'usufruitier apprécié au jour de la cession du droit.
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Cession après réunion de la pleine propriété |
3 situations sont possibles :
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