Vous êtes non-résident et cédez les titres d'une société française.
Cette rubrique vous présente les principales règles d'imposition des plus-values de cessions de tels biens.
En principe, et sous réserve des conventions internationales, les non-résidents personnes physiques et morales sont en principe exonérées d'impôt sur les plus-values réalisées en France sur les cessions de valeurs mobilières et de droits sociaux (CGI, art. 244 bis C).
Ce principe souffre une exception à l'égard des personnes non-résidentes de France qui cèdent des "participations substantielles" (CGI, art. 244 bis B).
Sont imposables en France les cessions de droits sociaux d'une société soumise à l'impôt sur les sociétés et ayant son siège social en France lorsque le cédant, personne physique ou morale :
Exonération au profit :
Des organisations internationales, Etats étrangers, banques centrales et institutions financières publiques de ces Etats lorsque les cessions se rapportent à des titres remplissant les conditions prévues à l'article 131 sexies du Code Général des Impôts.
Les cédants non-résidents doivent désigner un représentant fiscal domicilié en France qui aura pour missions :
Le représentant fiscal est accrédité par l'administration fiscale au moment de la vente.
ILIADE en tant que représentant fiscal peut prendre en charge vos obligations déclaratives dans le cadre de la cession de vos droits sociaux.
La plus-value de cession de droits sociaux déterminée dans les conditions prévues aux articles 150-0 A à 150-0 E du Code Général des Impôts.
La plus-value imposable sera soumise à un prélèvement dont le taux d'imposition est du lieu de résidence du cédant :
Les non-résidents personnes physiques ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux.
Le prélèvement est libératoire de l'impôt sur le revenu.
Toutefois les personnes physiques ne résidant pas dans un Etat ou un territoire non coopératif peuvent demander le remboursement de l'excédent du prélèvement de 45% lorsque celui-ci excède la différence entre :
On rappellera que l'article 197 A du CGI prévoit la soumission des revenus de source française revenant à des non-résidents au barème progressif de l'impôt sur le revenu (barème progressif par tranches de 0% à 45%) avec un taux minimum de 20%.
La plus-value est déclarée sur un imprimé 2074-NR établie et signée par le représentant fiscal accrédité désigné par le cédant.
Elle est déposée, accompagnée du paiement de l'impôt sur la plus-value, au moment de l'enregistrement de l'acte de cession ou, à défaut d'acte, dans le mois de la cession.